Ce parcours regroupe des projets de correspondances et de créations sonores. Le travail de correspondance entre des enfants de différents pays est depuis longtemps mis en place dans les écoles pour faire découvrir sa culture de manière personnelle et créer un lien privilégié. Ici, la correspondance n’est pas uniquement écrite mais principalement sonore, il s’agit de s’échanger des œuvres audionumériques créées en groupe.

Ces projets ont pour ambition de créer du lien entre différents groupes d’enfants et de jeunes francophones pour éveiller leur curiosité et leur créativité, valoriser l’interconnaissance, développer leurs savoir-faire et lutter contre des préjugés. Ils visent l’acquisition de compétences créatives et techniques radiophoniques par les publics jeunes dans un contexte international. Enfin il s’agit également de permettre aux publics jeunes de participer à la vie culturelle de leur territoire, à travers la réflexion et la création.

*Projet soutenu par la DRAC-EMI

Journal de bord

1er février 2024 / Séance 1

Pour cette première séance, Justine a présenté le projet aux enfants. Une fois les bases posées, elle leur a rappelé ce qu’était la radio et la grande famille dont elle fait partie : les médias. Le visionnage de deux petites vidéos pédagogiques a permis aux enfants de mieux comprendre le concept de média ainsi que l’histoire de la radio.

Suite à cela, Justine leur a proposé de faire un petit jeu. Avec des cartes, les enfants devaient reconstituer la frise chronologique retraçant les grandes dates de l’histoire de la radio. Ils·elles étaient très impliqué·es dans le jeu et ont tous·tes pris leur rôle très à cœur. Justine a présenté aux enfants les différents genres radiophoniques : l’interview, le micro-trottoir, la fiction radiophonique, la carte postale sonore. Elle a alors fait écouter à la classe différents extraits pour qu’elle devine de quel genre il s’agissait. Attention aux pièges !

Les enfants ont écouté deux fictions radiophoniques la première sur une histoire inspirée du Petit Nicolas et une deuxième sur le fait d’être une mascotte à Disneyland Paris.

Pour finir la séance, la classe a réfléchir aux cartes postales sonores qui seront réalisées au cours du projet. Les enfants ont alors donné toutes leurs idées de thèmes à aborder et de questions à poser aux enfants libanais et belges.

2 février 2024 / Séance 2

Pour cette deuxième séance, les enfants se sont répartis par groupe et ont pioché un des grands thèmes retenus lors de la précédente séance (le climat, la géographie, les généralités, les traditions…). Ils·elles ont réfléchi, fais des petites recherches en classe puis ont enregistré leurs productions avec le studio radio mobile. Une expérience qui peut parfois faire un petit peu peur mais que les enfants ont surmonté avec brio !

Les jeunes ont également inventé et enregistré ce qui deviendra par la suite le générique de début et de fin de chacune de leurs cartes postales sonores.

12 février 2024 / Séance 3

Cette troisième séance est la dernière avant la sortie de la première carte postale sonore. Les enfants ont donc enregistré les informations, sur la Bretagne et sur leur classe, qu’ils souhaitaient transmettre aux autres enfants francophones. Dans un second temps, chaque enfant a dressé son portrait chinois avant de l’enregistrer afin que leurs destinataires puissent les connaitre un petit peu mieux.

Pour finir, après un petit jeu, les élèves ont dressé la liste des sons caractéristiques de leur environnement : le bruit du vent, de la pluie, les rouge gorges, les tourterelles, les grenouilles, les chants des supporters de foot… Autant de bruitages qui viendront compléter leur première carte postale sonore afin de donner à entendre leur quotidien d’enfants de CM1.