Mardi 6 février 2024 / Séance 1

Pour cette première séance (le matin avec les CM1 et CM2 et l’après-midi avec les CP et CE1, Geoffroy a préparé une introduction pédagogique avec un petit concert suivit d’un retour sur l’histoire du jazz.

Le concert a débuté par l’interprétation de plusieurs morceaux en trompette seule. Puis en jouant à la fois de la guitare et de la trompette, Geoffroy a proposé un morceau un peu spécial, qu’il jouait à ses enfants pour les endormir. La représentation s’est achevée avec une interprétation de « La ballade du clown triste », à la contrebasse.

De sorte à ajouter de l’interactivité avec les enfants, il leur a proposé d’inventer une histoire pour qu’il puisse ensuite la mettre en musique. Les enfants ont adoré ce moment qui a laissé libre court à leur créativité avec les idées plus farfelues : « Spider-man qui danse », « une femme serpent-lion ».

Pour la deuxième partie de séance, Geoffroy a présenté ses instruments. La contrebasse a suscité de nombreuses réactions chez les enfants : « Wow t’as vu la taille ! », « C’est un peu comme un violon géant ? ». Il a ensuite parlé de l’histoire du jazz et des moments les plus emblématiques de ce style musical. Geoffroy a associé des extraits musicaux à chaque période présentée : Louis Armstrong, Duke Hellington…

Vendredi 9 février / Séance 2

Les enfants répartis en 4 groupes ont suivi tour à tour le même atelier avec Geoffroy.

Groupe A : Maëlan, Amandine, Raphaël, Baptiste, Loriane, Yanis

Groupe B : Ethan, Youn,Zachary, Elora, Layna, Loelya

Groupe C : myriam, Aurélien, Yvan, Kelsea, Raphaël, Victor

Groupe D : Antoine, Malo, Alessandro, Chloé, Chloé, Ana

Geoffroy a commencé par revenir sur le conte écrit en classe par les enfants, pour bien le comprendre. L’histoire débutant à la Nouvelle Orléans, cela lui a permis de faire écouter la musique de cet endroit aux enfants : Muskrat Ramble de Maxim Savy. Tout le monde a beaucoup aimé : « C’est joyeux comme musique », « C’est comme s’ils fêtaient leur liberté ».

Ensuite, Geoffroy a réexpliqué ce qu’était la gamme blues et son lien fort avec les émotions, et il leur à joué ces notes pour qu’ils·elles puissent les ressentir. Puis, un exercice de chant leur a été proposé, sur le titre Hallelujah de Léonard Cohen.

Après cette activité, Geoffroy a choisi de travailler sur le rythme, en reprenant la « walking bass » qu’il avait abordé lors de son concert pédagogique. Les enfants ont scandé des onomatopées en rythme avec la contrebasse.

Il a ensuite été question de réfléchir aux émotions pouvant se dégager des chansons qu’ils vont être amené à écrire. Sont ressorties à chaque fois : la liberté, la souffrance, la peur, la tristesse, la colère, la joie.

Jeudi 22 février / Séance 3

Lors de cette séance, toujours en petits groupes, les enfants ont travaillé avec Geoffroy sur l’écriture des paroles des chansons qui correspondent aux temps forts de l’histoire : l’arrestation de la maman (groupe C), le voyage à New York (groupe D), le club de Jazz (groupe A), la libération de la maman et les retrouvailles (groupe B).

Chaque groupe a ensuite mis en musique quelques-unes de ces phrases, accompagné par Geoffroy à la contrebasse ou à la trompette. Les débuts sont un peu difficiles mais ça commence déjà à sonner. Les enfants sont toujours invités à mettre des mots sur ce qu’ils écoutent afin d’être sensibilisés à toutes les émotions que peut transporter la musique et ses arrangements. « On dirait une musique de course poursuite » nous dit Baptiste

Pour finir, les enfants ont partagé un moment d’improvisation sur d’autres moments forts de l’histoire : la manifestation (groupe C), le voyage (groupe D), fin de soirée (groupe B), quand le public est parti du club (groupe A).

Vendredi 23 février / Séance 4

Durant cette séance, les enfants ont continué de travailler sur l’écriture des paroles. Certains groupes avaient de nouvelles idées, ce qui a permis de bien avancer sur les textes. Ensuite, il s’agissait de répéter les chants avec la musique.

Enfin, Geoffroy a proposé de s’entrainer à nouveau à l’improvisation. Chacun avait un instrument lui étant attribué (guitare, grelots, gongs…) et devait être à l’écoute des autres. Certains groupes ont pu improviser plusieurs fois, pour le plus grand bonheur des un·es et des autres.